Didier Braun, le journaliste de L’Equipe, estime que le début de saison de Zlatan Ibrahimovic sous les couleurs du PSG n’a rien n’à voir avec celui de la saison dernière à la même époque.
e journaliste estime que le temps du partage est arrivé pour l’international suédois : « Les caricaturistes ont adoré croquer le buteur Ibrahimovic. Ils l’ont décrit, tel qu’il se prêtait au trait, en footballeur égocentré, en buteur arrogant aux colères spectaculaires dès que la passe ne lui était pas adressée sur un plateau, ou en vedette ombrageuse de la rubrique « le je et les joueurs ». Ils l’ont montré s’autocélébrant à la troisième personne et se notant, avec la plus grande modestie, d’un 10 sur 10. Mais l’Ibra d’aujourd’hui ne marque plus » estime-t-il dans son édito du jour.
« Il cisèle les passes décisives que l’Ibra d’hier exigeait de recevoir. Il semble prendre un réel plaisir à cette tâche éminemment collective dont un autre que lui tire profit et gloire personnels. Lui qui dominait la scène de ses presque 2 mètres de haut paraît même avoir perdu quelques centimètres et semble traiter d’égal à égal avec le monde. L’Ibra d’avant suscitait davantage d’admiration que de sympathie. L’Ibra d’aujourd’hui, moins exceptionnel, pourrait y gagner en degré d’estime. Mais faire du verbe zlataner un synonyme de partager, c’est peut-être une autre caricature » a-t-il ajouté.