Il y a cinq ans, grâce à un but marqué à la 83eme minute face au FC Sochaux, son deuxième de la soirée, Amara Diané sauve le PSG d’une relégation qui lui pendait au nez. Depuis, le joueur est passé aux oubliettes, notamment en acceptant des offres du Moyen-Orient.
Pour autant, Amara Diané ne garde pas d’amertume lorsqu’il voit maintenant où en est le PSG. Peut-être que sans ces deux buts, le club parisien serait toujours en L2 ? : « Je suis fier de voir ou en est le club aujourd’hui. Ce jour-là restera à jamais gravé dans ma vie. Les gens m’en parlent encore quand je reviens à Paris. A l’époque, je jouais dans le club de mon coeur avec des joueurs comme Pauleta, Kalou (Bonaventure) Yepes » explique-t-il dans les colonnes de France-Football.
Toutefois, malgré ce statut de sauveur, Paul Le Guen lui montre la porte l’été suivant : « Il m’a poussé dehors. Il avait ses convictions. Il y a des choses que je n’ai pas comprises et que je n’ai pas acceptées. Mais bon, je n’allais pas insister » précise-t-il. C’est alors qu’il rejoint le club d’Al-Rayyan pour 7 millions d’euros. Depuis ce départ au Qatar, il n’a jamais remis les pieds au Parc des Princes.
Sur le point d’y boucler sa cinquième saisons, désormais à Al-Dharfa sous les ordres de l’ancien entraîneur de Monaco, Laurent Banide, Amara Diamé ne cache pas ses envies de rentrer en Europe : « Aujourd’hui encore, je regrette d’être parti. Mais j’ai quitté Paris la tête haute. J’ai fait mon boulot. Je savais que je n’étais pas un grand joueur, que je n’avais pas le statut d’un Pauleta, mais peut-être que si j’avais fait une troisième saison au PSG, ç’aurait été fulgurant ! J’ai envie de revenir en Europe. J’ai quelques pistes en Ligue 1, en Angleterre et en Allemagne. J’ai trente certes ! Et puis Zlatan, il n’a pas 20 ans ! » a-t-il conclu.