Ce vendredi soir en National, un derby oppose le Red Star au Paris FC. Deux entités qui rêvent de devenir un jour le deuxième grand club de Paris derrière le PSG.
Mais pour Gilles Dumas, spécialiste du marketing sportif, et ancien président du Racing Club de Paris qu’il avait tenté de relancé en vain, rien n’est facile derrière la vitrine mondiale que représente le PSG : « Il faut avoir 50 ans commemoi pour avoir connu le Red Star en tant que premier club parisien. D’un point de vue historique, il n’y a pas de match entre les deux. Le PFC n’a jamais marqué les mémoires collectives » explique-t-il dans les colonnes du Parisien.
D’ailleurs, il croit plus en l’éclosion du club de Seine-St-Denis que celui du 20eme arrondissement de Paris : « J’ai l’impression que le Red Star possède le plus beau projet. Un club, c’est long, compliqué, et je suis bien placé pour le savoir. Patrice Haddad, que je ne connais pas, a le mérite de durer. Un club de foot à Paris, et encore plus en National, est structurellement déficitaire. Le foot en France n’est pas rentable, encore moins à Paris » ajoute-t-il.
Pour Gilles Dumas, tout est question d’image ensuite : « A Paris, il y a l’épouvantail du second club. Quand des gens différents comme Jean-Claude Bras au Red Star, Alain Afflelou à Créteil ou moi au Racing se plantent, quels que soient le profil et les moyens, c’est bien qu’il y a un souci. Il n’y a pas de public pour un second club. A l’époque du Racing, j’étais parti à Madrid pour rencontrer les dirigeants et créer le Real de Paris comme un club filial. A Paris, on peut tout faire. Mais il faut que ça s’appelle Paris. Ce n’est pas un hasard si le Qatar efface un peu Saint-Germain et met en avant la tour Eiffel » conclut-il.