Pierre Ménès, le consultant de Canal Plus, ne cache pas sa déception concernant le match du PSG face à Lille dimanche soir. D’autant qu’il avait été enchanté par la prestation parisienne face à Toulouse trois jours plutôt en Coupe de France.
« Honnêtement, je pensais que les Parisiens sortiraient un gros match face au LOSC. D’abord, parce que j’étais resté sous le charme de leur prestation en Coupe contre Toulouse, et puis parce que les Nordistes ne sont pas franchement fringants ces derniers temps. Et c’est tout l’inverse qui est arrivé. Lille a été très bon, après 20 minutes difficiles pendant lesquelles le pressing parisien était total. Le LOSC a su ensuite desserrer l’étau, trouver des espaces et se procurer quelques situations intéressantes, avec en point d’orgue en fin de première mi-temps ce but injustement refusé à Rodelin sur un corner de Payet » explique Pierre Ménès sur son blog.
Une erreur d’arbitrage pour laquelle le journaliste est conciliant : « Alors vous me connaissez, je ne me gêne jamais pour stigmatiser les erreurs de nos amis en noir. Mais il y a erreur d’arbitrage et erreur d’arbitrage. En l’espèce, si tu te mets à la place du juge de touche, tu vois qu’il est focalisé sur ce qui se passe devant le but, de la tête de Rodelin à ce qu’il peut imaginer être une déviation de Roux. Du coup, il en oublie le premier plan et ne fait pas attention à Maxwell devant lui. C’est évidemment une faute d’arbitrage, mais disons que celle-ci m’inspire moins d’agacement que d’autres, compte tenu de la double difficulté à laquelle est confronté l’assesseur de monsieur Fautrel » a-t-il ajouté.
Enfin, Pierre Ménès avoue avoir été déçu par Lucas Moura et Zlatan Ibrahimovic : « Lucas, s’il a évidemment de la classe, a peu pesé sur le jeu et risque maintenant de connaître un contrecoup sur le plan physique lors des prochains matchs, après avoir coupé pendant un mois. Le jeune Brésilien fait de bonnes choses, mais il a une tendance à toujours repiquer vers l’axe qui est problématique. Et puis il faut reconnaître enfin que pour le moment, Ibra n’est que l’ombre du Zlatan des six derniers mois. Hormis un tir sur le poteau, le Suédois n’a quasiment rien fait et est clairement loin de sa meilleure forme. Parfois, il marche. Là, il se traîne… » conclut Pierre Ménès