L’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille, Bernard Casoni, se rappelle que les Clasico du début des années 90 n’avaient rien à voir avec les matches actuels entre OM et PSG.
La rivalité était alors très forte ente les deux clubs et aussi les joueurs qui se cotoyaient pourtant pour la plupart en équipe de France : « Avec le recul, c’était plus une boucherie qu’un match de foot » se souvient Bernard Casoni (51 ans) dans les colonnes de l’Equipe Régions.
« Les Parisiens voulaient rivaliser avec nous au niveau physique et on les avait explosés. Parce que nous, l’engagement était notre point fort. Contre Paris, la motivation se trouvait toute seule et en plus, on s’était fait remonter par Bernard Tapie. Il savait appuyer sur le bouton pour ça. Il y avait aussi un peu de jalousie de la part des Parisiens parce qu’on était sept ou huit marseillais à jouer en équipe de France. Mais nous, on savait faire la part des choses » ajoute l’actuel coach de l’AJ Auxerre à propos du Clasico du 18 décembre 1992, probablement l’un des plus violents de l’histoire de ce match.
Un match remporté finalement par l’OM au Parc des Princes sur le score d’1-0, grâce à un but de Boksic (21eme). Quelques mois plus tard, l’OM allait exploser en vol avec l’affaire OM-VA et malgré le titre de champion d’Europe remporté face au Milan AC.