Le journaliste Bruno Roger-Petit, qui tient un blog sur le site Sport24.com, estime que sur les derniers matches du PSG, ont a pas assez insisté sur l’importance d’Edison Cavani dans les succès de son équipe.
A Saint-Etienne dimanche soir, c’est l’international uruguayen qui a relancé la machine parisienne en inscrivant le premier but du PSG : « Le PSG a une apparence : Ibrahimovic. Il a une réalité : Cavani. Le premier attire à lui la lumière et les commentateurs hypnotisés. Le second s’épanouit dans l’ombre ignorés des observateurs. Il est une sorte d’injustice dans ce traitement inéquitable. Car enfin ! Qui a sorti le PSG de l’ornière où il s’est parfois laisser glisser depuis le début de la saison ? Cavani. Hier soir à Saint-Etienne, l’ancien attaquant de Naples est celui qui a préservé son équipe du pire, lui offrant le but galvanisateur du 2-1 quand elle était encore menée 2-0, et exerçant, de par sa seule présence, une telle pression sur Ruffier, sur une balle en profondeur de Matuidi, que le gardien des Verts s’en est troué (2-2). Et souvenez-vous : contre Ajaccio, à Athènes, à Nantes, à Valenciennes et contre Toulouse, Cavani avait été tout aussi décisif » explique-t-il sur son blog.
« Cavani, est l’homme du PSG en mode guerrier »
« C’est une évidence qui n’est jamais soulignée. Pire encore, il se trouve même, à l’occasion, des observateurs pour faire la fine bouche face aux performances de Cavani, statistiques trompeuses en bandoulière. Combien de fois faudra-t-il répéter que les statistiques, c’est le football que l’on aime pas ? Qu’elles sont trompeuses. Elles peuvent aider à faire apparaitre la vérité d’une saison, mais pas la vérité d’un match. Dans les instants clés, peu importent les « stats », seul compte l’exploit, et de ce point de vue, Cavani est devenu indispensable au PSG. Ibrahimovic est l’homme du PSG en mode triomphe romain, Cavani est l’homme du PSG en mode guerre de tranchées » estime Bruno Roger-Petit.
Pour le journaliste, Edinson Cavani sera également l’homme sur lequel le PSG pourra s’appuyer en Ligue des Champions, surtout dans les tours à élimination directe dans lesquels n’a jamais vraiment brillé Ibrahimovic : « la réalité est là : dans les moments clés, dans les instants difficiles, c’est Cavani qui surgit, vainqueur masqué qui l’est à chaque fois. Pas toujours Ibra, qui brille le plus souvent en terrain conquis. Quand viendra le temps des vraies grandes batailles européennes, quand l’esprit de conquête est requis, il est probable que Cavani affichera encore et toujours cette détermination qui semble être chez lui une marque de fabrique. Faut-il le rappeler ? Ibrahimovic n’a jamais été, jusqu’à présent, l’homme des grandes batailles européennes, celles qui comptent, celles qui disent la vérité d’un destin de grand footballeur. Voilà pourquoi il n’est pas interdit de penser que Cavani apporte au PSG ce qu’Ibrahimovic, malgré tout son talent, voire son génie, ne lui avait pas apporté : ce petit quelque chose que l’on appelle un supplément d’âme » conclut-il.