Florent Sinama-Pongolle, l’attaquant de l’ASSE, est tout proche d’un retour à la compétition après deux mois d’absence en raison d’un claquage.
Deux mois pendant lesquels il a souffert de ne pouvoir aider son équipe en difficulté : « C’est très dur à vivre. Dans de telles situations, tu ne peux pas aider l’équipe. Mais comme on a un groupe jeune, il faut que les joueurs cadres soient présents dans la vie de celui-ci. C’est important d’un point de vue psychologique. C’est ce que l’on essaye de faire au quotidien, aussi bien dans la communication qu’au niveau de l’entente. Cela se ressent sur le terrain » explique-t-il dans les colonnes du Progrès.
Pendant ces deux mois, Florent Sinama-Pongolle a pu observer ce groupe qu’il a rejoint l’été dernier et dont il pense le plus grand bien : « À un moment donné, on a perdu la sérénité que l’on avait au début. C’est peut-être aussi parce qu’on était moins en réussite. Mais on ne lâche pas. À chaque rencontre, on est costaud, solidaire. Maintenant, il faut qu’on arrive à être efficace sur la durée. On a besoin d’être régulier. Je n’ai pas envie qu’on fasse les montagnes russes durant toute la saison. Ça ne rime à rien, cela n’amène que du stress. Si on arrive à se lâcher, si la mayonnaise prend bien, on peut avoir une équipe énorme. Il y a un gros potentiel. C’est juste une prise de conscience à avoir » a-t-il ajouté.