Dans quelques jours, le SC Bastia rendra hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani il y a vingt ans. Le 5mai 1992 . Furiani, le football français écrivait la page la plus sombre de son histoire quelques minutes avant la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et l’OM.
Bernard Tapie, président de l’OM à l’époque, se souvient : « J’ai fait ce que j’ai pu. J’ai remué, alerté, tenté de prévoir et d’organiser un maximum de choses pour les départs vers les hôpitaux, pour les rapatriements vers Marseille, pour les soins, pour les avions, pour mobiliser tous ceux qui étaient disponibles. J’en ai soulevé des barrières… J’ai même extrait de dessous une grille, et réconforté, un journaliste du Monde avec qui j’étais carrément en guerre ! à l’époque, je crois que c’était mon plus farouche ennemi »
« Et dire que nous étions venus pour une immense fête. Ce fut un des pires moments de ma vie. En tout cas, sans doute le pire de mes souvenirs. Jamais, jamais, je ne saurai oublier » a-t-il ajouté dans les colonnes de La Provence.